Friday, March 2, 2012

Un accord entre la Grèce et ses créanciers privés serait "très proche"

LEMONDE.FR  
Selon le ministère de l'économie allemand, "la demande de la part de la Grèce pour des mesures concrètes d'aide est limitée".
Selon le ministère de l'économie allemand, "la demande de la part de la Grèce pour des mesures concrètes d'aide est limitée".REUTERS/YIORGOS KARAHALIS

Un accord est "très proche" entre le gouvernement grec et les créanciers privés du pays, a répété, jeudi 2 février, le président de Deutsche Bank, Josef Ackermann, qui estime que c'est une question de "jours ou de semaines". Il avait déjà fait des déclarations similaires vendredi au forum économique mondial de Davos.

M. Ackermann est l'un des responsables de l'organisation bancaire internationale IIF, qui représente les créanciers privés dans les négociations pour un effacement partiel de la dette publique d'Athènes détenue par le secteur privé. Il a ajouté qu'il se rendrait "probablement" à Athènes en fin de semaine.
DÉCOTE DE "70 % OU PLUS"
Une décote de "70 % ou plus" sur les obligations du pays est désormais en jeu pour les banques, a-t-il rappelé, ajoutant qu'à présent la balle était dans le camp des autres parties impliquées dans le sauvetage de la Grèce, une  allusion aux Etats européens et à la Banque centrale européenne (BCE).
Des propos qui tranchent avec ceux tenus par le chef de file des ministres des finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, pour qui les négociations sont "ultradifficiles" entre le secteur bancaire privé et le gouvernement grec.
Athènes doit boucler les négociations avec ses créanciers privés pour réduire sa dette de 100 milliards d'euros et permettre le déblocage d'un deuxième plan d'aide européenne de 130 milliards d'euros. Mais cette nouvelle aide publique ne serait toujours pas suffisante, ont confié des sources européennes ces derniers jours.
Certains Etats européens, comme la France, ont fait des appels du pied à la BCE pour qu'elle renonce à son tour à certaines de ses créances grecques qu'elle a accumulées via son programme de rachats d'obligations publiques depuis mai 2010. Ce à quoi l'institution monétaire de Francfort s'est pour l'instant refusée.

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